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Une plongée dans l’univers du cirque contemporain à travers l’objectif de trois photographes de talents.
En véritable autodidacte, Philippe Cibille a consacré 45 ans à la photographie de spectacle, toujours en quête de perfection, d’esthétisme et d’émotion. Après avoir écumé les festivals de la région de Nancy dont il est originaire, il s’installe à Paris dans les années 1980 et fréquente les clubs de la capitale, photographiant sans relâche les légendes du jazz pour la revue Jazz Hot.
En 1989, sa rencontre avec le cirque Archaos constitue un vrai choc artistique. Il se consacre dès lors à fixer sur la pellicule la figure du nouveau cirque contemporain.
Fervent défenseur de cet art hybride, en mutation, Philippe Cibille saisit comme personne la perfection des gestes, la beauté des corps métamorphosés et l’essence même des spectacles présentés.
Phillipe Cibille a sillonné les chemins du cirque contemporain depuis 1989 et avec chaque artiste, chaque compagnie, il a créé une relation forte de complicité. C’est à travers son regard poétique que nous voyageons dans l’intime et le spectaculaire de plus de cinquante compagnies qui ont fait et qui font du cirque contemporain un art total, créatif, ouvert et accueillant.
Yohanne Lamoulère naît à Nîmes en 1980. Diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2004 après une adolescence passée aux Comores, elle vit et travaille à Marseille.
Membre du collectif Tendance Floue et artiste fidèle de la BIAC, ses thèmes de prédilection sont la périphérie des villes et l’insularité dans ce qu’elle a de protéiforme. Elle place le monde urbain au cœur de son œuvre
Elle publie Faux Bourgs aux éditions Le Bec en l’air en 2018, compilation de son travail sur la ville de Marseille. Elle fait également partie du collectif Zirlib avec le metteur en scène Mohamed El Khatib et prépare actuellement son premier film, L’œil Noir.
Justine Fournier est graphiste indépendante dans le secteur culturel et collabore régulièrement avec des photographes sur des projets d’édition. Entourée d’images depuis toujours, elle rassemble toutes sortes de supports imprimés qu’elle accroche, empile, archive. De cette accumulation naît l’envie d’en retenir des bouts, bribes d’histoires, images oubliées, elle aime les confronter pour les détourner dans un nouveau récit. Dans cette pratique qui fait ressurgir des souvenirs d’enfance, elle trouve un moyen réjouissant de résister aux conventions, et s’ouvre un espace de liberté d’expression sans barrière ni limite, ouvert à tous les vents.
Formé à la poterie dans l’atelier de Maitre Eliane Charlot puis psychologue clinicien, rien ne prédisposait Jean Barak à devenir photographe. Des rencontres en ont décidé autrement, avec des saltimbanques en Avignon à la recherche de bonnes volontés et d’images, avec une Directrice d’Office de la Culture, avec un ami journaliste en manque de photographe, avec une troupe de danse contemporaine, etc. Tous ces hasards sont devenus nécessité. Devenu photographe de scène avec passion à défaut d’en avoir la compétence il ne lui restait plus qu’à l’acquérir avec le temps et en confrontant son travail au jugement sans complaisance de photographes plus chevronnés.
Il saisit à travers l’éphémère du spectacle vivant une esthétique qui s’inscrit dans la pérennité de l’image. Il capture des moments de vérités, cachés derrière les apparences ou les regards et livre des cléches empreints d’émotion et de voyage. Où il se trouve, Jean Barak interroge l’humain.
Exposition Planète Cirque à découvrir à la Chapelle des Pénitents Bleus à la Ciotat
Du vendredi 10 janvier au samedi 1er février 2025
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 10h30
Entrée libre